
Sous la direction de Françoise Daucé, Benjamin Loveluck et Francesca Musiani
Dans le sillage de la fin de l’URSS, l’internet russe s’est d’abord développé librement, laissant l’initiative à de nombreux acteurs inventant des outils numériques ajustés à leurs usages. Cependant, depuis le début des années 2010, le tournant autoritaire au sommet de l’État russe a entraîné le déploiement d’un réseau d’emprises et de contraintes qui s’est resserré tant sur les acteurs que sur les infrastructures numériques du pays. […]