
A la croisée de la sociologie économique et des STS (Science and Technology Studies), les travaux de Liliana Doganova portent sur la construction des marchés et les dispositifs de valorisation.

Vololona Rabeharisoa s’intéresse à l’implication croissante des organisations de la société civile dans les activités scientifiques et techniques. Elle étudie les transformations que cela induit sur les modalités de production et de dissémination des connaissances d’une part, sur les formes de mobilisation collective d’autre part.

Brice Laurent s’intéresse aux relations entre la fabrique de la science et la construction de l’ordre démocratique. A travers une approche directement issue des Science and Technology Studies, ses recherches portent sur les dispositifs qui lient les programmes de recherche, la fabrication des objets techniques et la production de différents types de publics.

Les travaux de David Pontille s’inscrivent au croisement des science and technology studies, des workplace studies, et de l’anthropologie de l’écriture. Sa première recherche sur l’authorship en science avait un double objectif : spécifier les critères d’agencement des noms sur les articles scientifiques, identifier des conceptions de l’auteur différentes à la fois de sa définition littéraire et de sa description « comptable » promue en scientométrie.

Madeleine Akrich a consacré l’essentiel de ses travaux à la sociologie des techniques, en s’intéressant spécifiquement aux usagers : elle a essayé de comprendre comment les innovateurs, concepteurs, promoteurs de dispositifs techniques construisent des représentations des usagers auxquels ils destinent leurs dispositifs et inscrivent ces représentations dans les choix techniques et organisationnels qu’ils effectuent, produisant ainsi des «scénarios» qui cadrent les relations possibles entre les usagers et les dispositifs.