Les travaux du groupe de travail qui, sous le pilotage de Eva Boxenbaum et Brice Laurent, ont orienté les actions de l’Observatoire pour l’innovation responsable en 2012 dans le domaine des énergies renouvelables et la ville (voir quelques billets précédents ici et ici), se sont poursuivis en 2013 et ont donné lieu à la publication d’un ouvrage clé pour la compréhension et la résolution du “problème épineux” des énergies renouvelables dans le devenir urbain.
Nouvelles énergies pour la ville du futur est le titre de l’ouvrage coordonné par Eva Boxenbaum, Brice Laurent et Annalivia Lacoste, qui ouvre la nouvelle collection “i3” (Institut interdisciplinaire de l’innovation) des Presses des Mines (ISBN 9782356710475). Un extrait de la préface :
“Si innover de façon responsable signifie assumer la responsabilité des conséquences potentiellement incertaines de l’innovation et le faire de manière ouvertement collective en rendant ces conséquences discutables pour tous les acteurs potentiellement affectés, alors le pari de cet ouvrage est tenu. Le travail collectif sur lequel il s’appuie est loin du “concours à l’argument le plus fort”. C’est plutôt un travail de composition, inspiré des méthodologies de consultation collective et de discussion de groupe qui caractérisent de plus en plus de domaine de l’innovation responsable. Une conférence internationale sur le problème a été organisée le 16 novembre 2012 à Paris. Des représentants de poids des mondes industriel, politique et académique français y ont été confrontés à un certain nombre de cas internationaux (Danemark, Chine, Californie). En parallèle à cet événement public, un travail de fond a été réalisé tout au long de 2012 par un groupe de travail qui, lui-même, reflétait la variété des visions et positions que le problème épineux des énergies nouvelles peuvent, doivent, ne peuvent pas, ne doivent pas jouer dans la transformation de nos villes. Ce travail est désormais étendu aux lectrices et lecteurs qui ont cet ouvrage entre les mains.”
Cet ouvrage intéressera les acteurs du débat (représentants politiques, industriels, régulateurs, ingénieurs, urbanistes, architectes, chercheurs en sciences sociales, mouvements associatifs, collectivités, écoquartiers, etc.) mais aussi un public plus large désireux de s’emparer des termes de la discussion et d’y participer.
