Marine Boisson a réalisé une thèse de doctorat à l’EHESS sur les conditions de légitimation d’un soin de fin de vie dans l’hôpital et les transformations de la profession médicale des suites des débats publics ouverts sur cette question. Cette thèse, qui s’intitule « Mourir en moderne », a été soutenue au sein du Laboratoire Interdisciplinaire d’Étude des Réflexivités – Fonds Yan Thomas (LIER-FYT), sous la direction de Cyril Lemieux (LIER) et de Catherine Rémy (CEMS). Ses recherches actuelles prolongent ce travail en s’intéressant à la notion de « personne » en médecine et à la mise en place d’une démocratie sanitaire en France à travers l’intégration des patients dans les décisions de soins et l’accès aux données en santé.
Elle réalise actuellement une recherche postdoctorale en sociologie au CSI sur la médiation des données de santé et leur mise en open data dans l’espace public. À l’occasion de cette recherche, qu’elle mène dans le cadre du projet de recherche “Données et Médiation scientifique : leçons du COVID-19“ (DoMeSCo) dirigé par Jérôme Denis (CSI) et Samuel Goëta (Sciences Po Aix), elle poursuit ses investigations sur les conditions de mise à disposition des données médicales dans l’espace public et leur réappropriation par des citoyens et usagers de la médecine.
Elle enseigne par ailleurs la sociologie de la santé à l’Université Panthéon-Sorbonne et contribue en tant qu’attachée d’enseignement au cours d’Alexandre Mallard (CSI) “Questions sociopolitiques et environnementales“ à l’École des Mines.